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Vue du bas du Stalden à Fribourg, montrant la terrasse du Plätzli

Œuvre particulièrement séduisante, isolant le bas du Stalden, où Curty habitait. Comme l’écrivit Michel Terrapon, ces maisons agglutinées ont vraiment « l’allure de nids d’aigle agrippés à plus de trente mètres au-dessus de la rivière ». C’est dans ces demeures vertigineuses qu’ont vécu – si l’on ose cet anachronisme – l’actrice Magali Noël et Gérard Bourgarel, fondateur de Pro Fribourg.

Curty, Joseph-Emanuel

Fribourg. Quartier de la Neuve-Ville.

C’est en 1838 que F.-F. d’Andiran, artiste multi-talentueux établi à Lausanne, publie "Suisse et Savoie. Vues Pittoresques". Sur les 25 illustrations de cet album de haut vol, pas moins de 8 dépeignent Fribourg et son paysage urbain si varié. Très impressionné par la Neuveville, d’Andiran en tire un saisissant ‘portrait de quartier’, entre romantisme et critique sociale.

Transcendant la joliesse de son style, d’Andiran porte un regard empathique envers ce quartier populaire. Il exacerbe le contraste entre la ville haute, dominante, élégante mais distante, et la ville basse, pauvre, pittoresque et si romanesque malgré son délabrement. L’enchevêtrement des architectures chaotiques est restitué avec brio. Les façades des arrière-cours misérables prennent ainsi le pas sur l’éminent Hôtel cantonal et la tour de Saint-Nicolas, diluée dans les nuages. Pour gagner cette perspective, l’artiste s’était rendu sur les fortifications médiévales qui longeaient la Sarine.

D' Andiran, Frédéric-François

Jean-Auguste Cuony syndic de la Ville de Fribourg [photographie-portrait]

La première série de 12 photographies-portraits de syndics de Fribourg est réalisée aux débuts de la législature de 1911-1918. L'initiateur semble en être Ernest de Weck, syndic depuis 1903. Le projet voit le jour en parallèle aux travaux de rénovations qui sont alors entrepris à la Maison de Ville parmi lesquels notons: la nouvelle attribution des salles, l'installation d'un chauffage central etc. Les procès-verbaux du Conseil communal de 1911 ainsi que les copies-lettre de l'Edilité de 1911-12 permettent d'en reconstituer la genèse.
A la fin de l'année 1911, le Conseil communal est informé par l'Edilité que tous les portraits de syndics de la Ville de Fribourg depuis 1800 ont été retrouvés. Le but en est de faire une galerie de portraits pour décorer la salle du Conseil. La technique évoquée est une reproduction photographique d'après les originaux précités. Il s'avère également que E. de Weck souhaite que l'Edilité examine une alternative à la photographie, soit le système de reproduction au crayon pratiqué par Henri Robert (peintre, professeur de dessin au Technicum depuis 1905). Le résultat de cette demande n'est pas documenté. Quoi qu'il en soit, les portraits sont réalisés par l'atelier renommé des Lorson, à l'avenue de la Gare 33.
En mars 1912, les photographies sont achevées, et Léon Jungo informe Lorson du choix d'un passe-partout ovale. La réalisation des cadres est confiée au doreur-encadreur Ernest Ihringer-Brulhart, à la rue de Romont 7, tandis que le lettrage est effectué à atelier d'Héliographie, av. de Rome 11, par Louis Stucky. Le choix des cadres ovales à fronton à ruban détermine l'effet rétro de cette galerie et s'harmonise avec les fauteuils Louis XV de la salle du Conseil communal.
Une question intéressante reste ouverte: qui est l'auteur des recherches historiques et iconographiques qui ont été faites en 1911? En examinant la succession des syndics, il s'avère que celle-ci est incomplète, en particulier pour la période troublée de 1802-1803. (Les syndics manquants sont: Gaspard Lottas, Philippe-Nicolas de Gottrau). On peut aussi s'interroger sur la motivation d'Ernest de Weck. C'est probablement dans un esprit de continuité et de représentativité de la Ville de Fribourg qu'il stimule cette galerie d'ancêtres. Il convient aussi de relever l'amalgame entre la modernité que représente la photographie et l'adoption d'un "design rétro" pour le style.

Lorson & Fils

Le Jacquemard ou la Tour des prisons, à Fribourg en Suisse

Fait partie de l'album: Promenades pittoresques dans la ville de Fribourg et ses environs.
10 heures 20 passées à l’horloge de la tour. Par une belle matinée, le haut de la rue de Lausanne est en effervescence. Une femme du peuple propose un mets fumant. Les maréchaux-ferrants sont occupés à ferrer. Quelques promeneuses échangent des salutations galantes. Aux occupations humaines font écho celles d’un monde animalier drolatique et typé. Cette balade urbaine nous conduit vers 1830 à la porte de Jaquemart : réputée pour son cadran animé, elle abritait aussi les prisons.

De Fégely, Philippe

Incendie de la droguerie Lapp [pharmacie, Fribourg, rue Saint-Nicolas]

Résident à la Grand-Rue, François Bonnet a personnellement assisté à l’incendie et, très probablement, a lu l'abondante presse de l'époque. Il restitue une scène frontale, fascinante par son immédiateté et par l'intensité du clair-obscur. (capacité à "tracer en un clin d'oeil" les esquisses; cf. R. P. Berthier, "Nécrologies: M. François Bonnet", in Nouvelles Etrennes fribourgeoises, 1895, p. 141-145.).
Adoptant le principe de la simultanéité des actions, l’artiste met en scène les moments forts. A gauche et au premier plan, «les pompes sont arrivées, les chaînes s’organisent, les échelles se dressent pour attaquer l’incendie qui vient d’atteindre la maison de Monsieur Gœldlin. Les jets d’eau sont dirigés contre la toiture de ce bâtiment, qui est en feu. » (Le Confédéré, 19 novembre 1871, p. 3)
A droite, c’est l’acte spectaculaire du triple sauvetage qui est habilement présenté : deux enfants de la famille Weissenbach sont sauvés in extremis grâce au sang-froid et au courage de leur domestique Anna Albietz et à l’assistance d’un vaillant pompier, porte-sacs à la Halle aux grains, Alphonse Jungo.
Fin appréciateur de l’architecture de Fribourg, Bonnet restitue, dans le chaos des flammes, la configuration des élégantes demeures patriciennes : au centre le bâtiment abritant, au rez-de-chaussée, la droguerie Lapp et, au second étage, la demeure des Weissenbach; à gauche, la maison Gœldlin presque entièrement dévastée par les flammes; à droite l’habitation des Gottrau d’où s’organisent les secours improvisés.

Bonnet, François

Pompe d'incendie à bras, refoulante

Cette pompe fait partie des trois petites pompes refoulantes construites en 1839-40 par Christian Schenk pour la Ville de Fribourg. Son prix d'achat était de 540 frs. Nous ignorons actuellement dans quel dépôt/secteur elle était entreposée, ainsi qu'à quelle période elle a été éventuellement revendue, puis mise hors service. Les Pompiers de la Ville de Fribourg l'ont rachetée en 2013 à feu Jean-Marie Berset. Depuis, elle est exposée au Galetas à Fribourg.

En parallèle à la construction des pompes, Christian Schenk publie en 1841 (l'Imprimerie Schmid, Fribourg) un fascicule dans lequel il décrit d'une part l'entretien des pompes à incendies, d'autre part leur manipulation durant l'intervention. Ce mode d'emploi lui donne également l'occasion de recommander les pompes issues de son ateliers alors installé "au Gottéron, N° 229, à Fribourg en Suisse". Argumentant en faveur des "pompes foulantes ordinaires", il met en exergue la simplicité d'utilisation de ces dernières, leur robustesse et leur prix avantageux par rapport aux pompes aspirantes dont le mécanisme et l'entretien sont "compliqués".

Schenk, Christian

Drapeau du Bataillon des Sapeurs-Pompiers de Fribourg [étendard, fanion]

La Société des sapeurs-pompiers de la Ville de Fribourg est fondée le 13 mars 1913. En 1923, son comité décide de doter le bataillon d'un étendard, probablement à l'occasion de ses dix ans d'existence.
En novembre 1923, il est noté dans le protocole du Conseil communal que celui-ci autorise la Société précitée de faire circuler auprès de la population la souscription en faveur de cet étendard, ceci à partir du début de l'année 1924.
L'étendard sera réalisé à l'atelier de broderie du Technicum d'après le projet de Raymond Buchs. La cérémonie de baptême du drapeau a lieu le dimanche 5 octobre 1924 en présence des autorités politiques et religieuses ainsi que de la population fribourgeoise. La presse locale relate en détails cet événement, mettant en exergue la revue du Bataillon des sapeurs-pompiers et d'autres intervenants tel la Concordia, le chœur d'enfants de la Collégiale dirigé par l'abbé Bovet. La messe de baptême du drapeau a lieu le matin aux Grand-Places, tandis que l'après-midi voit se dérouler la remise officielle du drapeau, suivie d'un cortège et d'un exercice public des pompiers sous l'égide du major Fernand Claraz. La manifestation s'est terminée par un dîner festif au café des Charmettes.
Afin d'immortaliser la journée du baptême, le comité de la Société des sapeurs-pompiers se fait photographier le matin-même dans l'atelier de Lorson dans une photographie-souvenir (voir n° 910-005).
N.B.: La Concordia est la marraine du drapeau tandis que le corps des sapeurs-pompiers de Romont est le parrain.

Buchs, Raymond

Fribourg. Vue prise au-dessus du pont du Gottéron - illustration tirée de la Suisse à vol d'oiseau [panorama, paysage urbain]

Comme l'indique le titre d'origine, Alfred Guesdon saisit Fribourg depuis un point de vue situé au-dessus du pont du Gottéron, mais toutefois surélevé comme le suggère l'amplitude de sa vision. Sa composition restitute le panorama de la cité des Zaehringen dans son environnement naturel, mais aussi d'infimes silhouettes animant les places et les voies de circulation. La rhétorique est rehaussée par la luminosité dorée qui enveloppe la cité et le fin clair-obscur du premier plan.
Par rapport à l'édition de 1859, la parution successive, entre 1862 et 1864, note l'arrivée du chemin de fer. En immersion dans le paysage, à l’arrière-plan droit, un train circule à pleine vapeur sur le viaduc de Grandfey flambant neuf. Cet élément, microscopique à échelle compositionnelle, est déclencheur du visage moderne de Fribourg.
Alfred Guesdon dessine la présente vue de Fribourg dans les années 1850. A la fois éblouissante et précise, l’image connaît un certain succès éditorial. En 1859, elle est publiée à Paris par l’éditeur Hauser dans La Suisse à vol d’oiseau, prestigieux recueil dédié aux villes suisses. On retrouve la composition actualisée dans l’édition parue de 1862 à 1864 chez Dusacq. En effet, à peine visible, pourtant cruciale pour le développement de Fribourg, l’arrivée du chemin de fer est signalée par la silhouette d’un train circulant à pleine vapeur sur le viaduc de Grandfey.

La lithographie a été exposée à la Maison de Ville en novembre 2020 dans le cadre du "Retour vers le Futur" avec son pendant photographique réalisé avec un drone par Valentine Brodard.

Guesdon, Alfred

Souvenir de la Mission de Neirivue

Document avec déchirures
intéressant historiquement
intéressant pour la formulation des résolutions et leurs influences sur la population

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