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Description archivistique
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Le Tilleul de Morat, éclairé la nuit

" En souvenir du vieux Tilleul de Morat

Le vieux Tilleul, je l'ai peint de nuit, sous les éclairages, en pleine représentation jubilatoire et fantastique. Dans les différents aspects des contours de son dessin, qui, par une alchimie étrange, était complétement différent de quelque côté qu'on regarde.
Les grands mouvements de ses troncs et des branches maîtresses provenaient du travail visionnairedes des jardiniers, qui, au cours des âges, ont guidé les grands arcs des branches arc-boutées à l'immense tronc, aux énormes cannelures et méplats d'écorce et de fentes. Aux boursouflures, renflures, noeuds et redondances formés par des siècles." (Niquille, 1989)

Niquille, Armand

Vue de Fribourg depuis la maison Vicarino

C’est depuis une des terrasses de la maison Vicarino à la rue des Alpes, où il réside dès 1884, que Reichlen peint cette vue de Fribourg. Dans la sensibilité du pleinairisme, il choisit l’instant évanescent d’un soir d’été à l’approche de l’orage – l’horloge de l’Hôtel de Ville nous indique qu’il est 18h25 (19h25 heure d’été !). Le traitement harmonise la précision du dessin et la quête lumineuse afin d’exalter la beauté de Fribourg. Tandis que les esplanades du premier plan et le quartier de la Neuveville s’estompent déjà dans la pénombre vaporeuse, le Bourg et l’Auge sont encore baignés d’une fine lumière dorée. L’implantation de la cité dans son écrin naturel et la poétique du ciel témoignent du talent de paysagiste de Reichlen. Dans cette composition, il assimile la modernité impressionniste à une narration romantique grâce à l’insertion de détails intimistes, tels les pots de fleurs et le chat curieux. Il met aussi en exergue une perspective emblématique puisque les représentations de Fribourg depuis la terrasse de la maison Vicarino deviendront un classique chez Reichlen. A relever que plusieurs de ces vues sont présentes dans les collections publiques : Musée d’art et d’histoire Fribourg (vers 1903-1904), Banque cantonale de Fribourg (1905) Bourgeoisie de Fribourg (version avec le chantier de la route des Alpes, vers 1906-1907).

Comme en témoignent l’abouti de la composition, les dimensions importantes ainsi que le contexte de réalisation, ce tableau constitue une ‘création de prestige’ dans l’œuvre de Joseph Reichlen (1846-1913). Peint en 1889 au cours de l’été, il est présenté en automne à Bâle à l’exposition Turnus (6 octobre – 3 novembre 1889) organisée par la Société suisse des beaux-arts. Dans le catalogue, l’œuvre est mentionnée sous le numéro 114 avec le titre Ansicht von Freiburg, et elle est proposée à la vente au prix de 750.- francs – somme assez conséquente pour l’époque.

Reichlen, Joseph

Plan des forêts communales de Fribourg, planches 1-34

"Relevé des Forêts à la Commune et Ville de Fribourg" d'après les Plans Géométriques dressés par Messieurs les Commissaires Zillveger et Wicky l'an 1790, réduits à 5/14 ou 9/14 plus petits que les premiers. 1806 à Nicolas Moosbrugger Haut Forestier.

Reconnaissances de bourgeoisie 1

Registre contenant les reconnaissances bourgeoisiales de 1813 à 1827. Contient également des copies d'ordonnances de 1812 et 1813 par rapport à la bourgeoisie et un index.

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