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Archivische Beschreibung
Freiburg - Kunstsammlung
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Grégoire Girard

Adoptant la formule classique du mi-corps, Jean-Baptiste Bonjour nous livre un portrait où l'expressivité physionomique s'allie à l'aura du penseur et du pédagogue éminent qu'était le Père Grégoire Girard, alors âgé de 78 ans. Vêtu de la bure noire des frères conventuels, arborant la calotte, Grégoire Girard émerge d'un fond sombre. Par contraste, son visage auréolé de cheveux blancs et ses mains encadrant le cordon [cingulum] sont mis en lumière, restituant le caractère vif mais retenu du personnage. Le statut d'érudit de Grégoire Girard et ses accomplissements en matière de pédagogie sont signifiés par les attributs habilement mis en scène en marge de la composition. En effet, le bras droit repose sur le livre emblématique intitulé "Sur l'enseignement de la langue maternelle, 1843, Paris". Sous la publication, disposés dans un désordre étudié, sont lisibles quelques passages symboliques. Cette nature morte d'érudition s'accompagne de la lettre de nomination de l'ordre royal de la Légion d'honneur ainsi que de la croix, presque cachée, surtout visible par son ruban rouge. La main gauche tient un objet en cuir, peut-être une tabatière. Ce portrait, à la fois représentatif et intimiste, correspond bien à la personnalité modeste et réflexive du Père Grégoire Girard, tandis que le portrait réalisé par Bonjour en 1850, l'année du décès, met l'accent sur le prestige avec l'évocation de sa bibliothèque riche de nombreux et rares volumes.

Bonjour, Jean-Baptiste

Le Tilleul de Morat, éclairé la nuit

" En souvenir du vieux Tilleul de Morat

Le vieux Tilleul, je l'ai peint de nuit, sous les éclairages, en pleine représentation jubilatoire et fantastique. Dans les différents aspects des contours de son dessin, qui, par une alchimie étrange, était complétement différent de quelque côté qu'on regarde.
Les grands mouvements de ses troncs et des branches maîtresses provenaient du travail visionnairedes des jardiniers, qui, au cours des âges, ont guidé les grands arcs des branches arc-boutées à l'immense tronc, aux énormes cannelures et méplats d'écorce et de fentes. Aux boursouflures, renflures, noeuds et redondances formés par des siècles." (Niquille, 1989)

Niquille, Armand

Vue de Fribourg depuis la maison Vicarino

C’est depuis une des terrasses de la maison Vicarino à la rue des Alpes, où il réside dès 1884, que Reichlen peint cette vue de Fribourg. Dans la sensibilité du pleinairisme, il choisit l’instant évanescent d’un soir d’été à l’approche de l’orage – l’horloge de l’Hôtel de Ville nous indique qu’il est 18h25 (19h25 heure d’été !). Le traitement harmonise la précision du dessin et la quête lumineuse afin d’exalter la beauté de Fribourg. Tandis que les esplanades du premier plan et le quartier de la Neuveville s’estompent déjà dans la pénombre vaporeuse, le Bourg et l’Auge sont encore baignés d’une fine lumière dorée. L’implantation de la cité dans son écrin naturel et la poétique du ciel témoignent du talent de paysagiste de Reichlen. Dans cette composition, il assimile la modernité impressionniste à une narration romantique grâce à l’insertion de détails intimistes, tels les pots de fleurs et le chat curieux. Il met aussi en exergue une perspective emblématique puisque les représentations de Fribourg depuis la terrasse de la maison Vicarino deviendront un classique chez Reichlen. A relever que plusieurs de ces vues sont présentes dans les collections publiques : Musée d’art et d’histoire Fribourg (vers 1903-1904), Banque cantonale de Fribourg (1905) Bourgeoisie de Fribourg (version avec le chantier de la route des Alpes, vers 1906-1907).

Comme en témoignent l’abouti de la composition, les dimensions importantes ainsi que le contexte de réalisation, ce tableau constitue une ‘création de prestige’ dans l’œuvre de Joseph Reichlen (1846-1913). Peint en 1889 au cours de l’été, il est présenté en automne à Bâle à l’exposition Turnus (6 octobre – 3 novembre 1889) organisée par la Société suisse des beaux-arts. Dans le catalogue, l’œuvre est mentionnée sous le numéro 114 avec le titre Ansicht von Freiburg, et elle est proposée à la vente au prix de 750.- francs – somme assez conséquente pour l’époque.

Reichlen, Joseph

Sans titre

Formes géométriques (cylindre, cadre rectangulaire, roues) sur socle haut.

Hofstetter, Jean-Jacques

Fribourg Suisse - Schweiz - Switzerland

Représentation virtuose de la vieille ville de Fribourg, vue depuis le sud-est, entre histoire et modernité. Le dynamise des perspectives, renforcé par un angle de vue exacerbé, célèbre les voies de circulation. Ainsi, le Pont de Berne, le Pont du Gottéron et le Pont Zaehringen s'intègrent-ils dans le paysage urbain: ils célèbrent à la fois le riche patrimoine historique et l'élan de l'époque moderne. Le ton est accentué par la densité du ciel bleu et le tracé de la Sarine. Il convient de souligner un motif anecdotique: la silhouette lumineuse d'une voiture, circulant à une hauteur vertigineuse sur le Pont du Gottéron, fait pendant à la tour, elle-même radieuse, de la cathédrale.

Jordan, Willy

Fauteuil du Syndic, estampillé aux armoiries de la Ville de Fribourg

Fauteuil Louis XV à dossier plat, de forme violonée, en noyer sculpté et mouluré.
Il s'agrémente de sculptures de fleurs sur les traverses supérieures et inférieures ainsi qu'au sommet des pieds.
Les accotoirs présentent un joli mouvement et sont également sculptés de moulurations.
Ce fauteuil repose sur un piétement galbé terminé par des pieds ornés de feuilles d'acanthe.
La garniture de velours ciselé jaune or est à roses stylisées, en prolongation du décor sculpté.

Producteur non identifié

Freiburg - Kunstsammlung

  • Sammlung

Die städtischen Sammlungen vereinen ein kulturelles Erbe, das Geschichte und visuelle Kultur Freiburgs umfasst. Die Sammlungsbereiche, nach klassischen Schwerpunkten gegliedert, werden kontinuierlich durch Ankäufe und Schenkungen erweitert und um neue Sachgebiete ergänzt. Konservierung, Inventarisierung und Erschliessung der Sammlungen für die ¨Öffentlichkeit obliegen dem Stadtarchiv.
Monumentale Wegkreuze, ein bemerkenswertes Ensemble von Renaissance-Brunnen oder auch zeitgenössische Schöpfungen wie der Jo-Siffert-Brunnen oder die «Pleureuse» in der Romontgasse prägen den städtischen Raum.
Das Bild Freiburgs im Verlaufe der Jahrhunderte und urbanistische Veränderungen werden in den Sammlungen von Jean und Marie-Jeanne Dubas Cuony und Franz Wüest – benannt nach ihren jeweiligen Stiftern – dokumentiert. Diese Sammlungen bestechen durch ihre ikonografische Kohärenz und beinhalten zudem seltene Werke von renommierten Künstlern wie Curty, Landerset oder Bonnet. Touristischen Plakate, ab 1903 vom Verkehrsverein herausgeben, zeigen auf, mit welchem Bild Freiburg auswärts auf sich aufmerksam machen wollte.
Die Sammlung der Feuerwehr – «Le Galetas» genannt – befindet im Neustadtquartier, dem Herzen der Freiburger Altstadt. Durch die «Freunde des Galetas» verwaltet, erfolgt die Inventarisierung und wissenschaftliche Aufarbeitung in Zusammenarbeit mit dem Stadtarchiv. Dieses Museum im ständigen Wandel vereint Tausende von Objekten in einer spektakulären Präsentation. Es zeigt an die 300 Jahre Entwicklung, Organisation und technischen Entwicklungen im Bereich der Brandbekämpfung.

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