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Vue du bas du Stalden à Fribourg, montrant la terrasse du Plätzli

Œuvre particulièrement séduisante, isolant le bas du Stalden, où Curty habitait. Comme l’écrivit Michel Terrapon, ces maisons agglutinées ont vraiment « l’allure de nids d’aigle agrippés à plus de trente mètres au-dessus de la rivière ». C’est dans ces demeures vertigineuses qu’ont vécu – si l’on ose cet anachronisme – l’actrice Magali Noël et Gérard Bourgarel, fondateur de Pro Fribourg.

Curty, Joseph-Emanuel

Vue de Fribourg depuis la maison Vicarino

C’est depuis une des terrasses de la maison Vicarino à la rue des Alpes, où il réside dès 1884, que Reichlen peint cette vue de Fribourg. Dans la sensibilité du pleinairisme, il choisit l’instant évanescent d’un soir d’été à l’approche de l’orage – l’horloge de l’Hôtel de Ville nous indique qu’il est 18h25 (19h25 heure d’été !). Le traitement harmonise la précision du dessin et la quête lumineuse afin d’exalter la beauté de Fribourg. Tandis que les esplanades du premier plan et le quartier de la Neuveville s’estompent déjà dans la pénombre vaporeuse, le Bourg et l’Auge sont encore baignés d’une fine lumière dorée. L’implantation de la cité dans son écrin naturel et la poétique du ciel témoignent du talent de paysagiste de Reichlen. Dans cette composition, il assimile la modernité impressionniste à une narration romantique grâce à l’insertion de détails intimistes, tels les pots de fleurs et le chat curieux. Il met aussi en exergue une perspective emblématique puisque les représentations de Fribourg depuis la terrasse de la maison Vicarino deviendront un classique chez Reichlen. A relever que plusieurs de ces vues sont présentes dans les collections publiques : Musée d’art et d’histoire Fribourg (vers 1903-1904), Banque cantonale de Fribourg (1905) Bourgeoisie de Fribourg (version avec le chantier de la route des Alpes, vers 1906-1907).

Comme en témoignent l’abouti de la composition, les dimensions importantes ainsi que le contexte de réalisation, ce tableau constitue une ‘création de prestige’ dans l’œuvre de Joseph Reichlen (1846-1913). Peint en 1889 au cours de l’été, il est présenté en automne à Bâle à l’exposition Turnus (6 octobre – 3 novembre 1889) organisée par la Société suisse des beaux-arts. Dans le catalogue, l’œuvre est mentionnée sous le numéro 114 avec le titre Ansicht von Freiburg, et elle est proposée à la vente au prix de 750.- francs – somme assez conséquente pour l’époque.

Reichlen, Joseph

Souvenir de la Mission de Neirivue

Document avec déchirures
intéressant historiquement
intéressant pour la formulation des résolutions et leurs influences sur la population

Pompe d'incendie à bras, refoulante

Cette pompe fait partie des trois petites pompes refoulantes construites en 1839-40 par Christian Schenk pour la Ville de Fribourg. Son prix d'achat était de 540 frs. Nous ignorons actuellement dans quel dépôt/secteur elle était entreposée, ainsi qu'à quelle période elle a été éventuellement revendue, puis mise hors service. Les Pompiers de la Ville de Fribourg l'ont rachetée en 2013 à feu Jean-Marie Berset. Depuis, elle est exposée au Galetas à Fribourg.

En parallèle à la construction des pompes, Christian Schenk publie en 1841 (l'Imprimerie Schmid, Fribourg) un fascicule dans lequel il décrit d'une part l'entretien des pompes à incendies, d'autre part leur manipulation durant l'intervention. Ce mode d'emploi lui donne également l'occasion de recommander les pompes issues de son ateliers alors installé "au Gottéron, N° 229, à Fribourg en Suisse". Argumentant en faveur des "pompes foulantes ordinaires", il met en exergue la simplicité d'utilisation de ces dernières, leur robustesse et leur prix avantageux par rapport aux pompes aspirantes dont le mécanisme et l'entretien sont "compliqués".

Schenk, Christian

Le Tilleul de Morat, éclairé la nuit

" En souvenir du vieux Tilleul de Morat

Le vieux Tilleul, je l'ai peint de nuit, sous les éclairages, en pleine représentation jubilatoire et fantastique. Dans les différents aspects des contours de son dessin, qui, par une alchimie étrange, était complétement différent de quelque côté qu'on regarde.
Les grands mouvements de ses troncs et des branches maîtresses provenaient du travail visionnairedes des jardiniers, qui, au cours des âges, ont guidé les grands arcs des branches arc-boutées à l'immense tronc, aux énormes cannelures et méplats d'écorce et de fentes. Aux boursouflures, renflures, noeuds et redondances formés par des siècles." (Niquille, 1989)

Niquille, Armand

Le Jacquemard ou la Tour des prisons, à Fribourg en Suisse

Fait partie de l'album: Promenades pittoresques dans la ville de Fribourg et ses environs.
10 heures 20 passées à l’horloge de la tour. Par une belle matinée, le haut de la rue de Lausanne est en effervescence. Une femme du peuple propose un mets fumant. Les maréchaux-ferrants sont occupés à ferrer. Quelques promeneuses échangent des salutations galantes. Aux occupations humaines font écho celles d’un monde animalier drolatique et typé. Cette balade urbaine nous conduit vers 1830 à la porte de Jaquemart : réputée pour son cadran animé, elle abritait aussi les prisons.

De Fégely, Philippe

Jean-Auguste Cuony syndic de la Ville de Fribourg [photographie-portrait]

La première série de 12 photographies-portraits de syndics de Fribourg est réalisée aux débuts de la législature de 1911-1918. L'initiateur semble en être Ernest de Weck, syndic depuis 1903. Le projet voit le jour en parallèle aux travaux de rénovations qui sont alors entrepris à la Maison de Ville parmi lesquels notons: la nouvelle attribution des salles, l'installation d'un chauffage central etc. Les procès-verbaux du Conseil communal de 1911 ainsi que les copies-lettre de l'Edilité de 1911-12 permettent d'en reconstituer la genèse.
A la fin de l'année 1911, le Conseil communal est informé par l'Edilité que tous les portraits de syndics de la Ville de Fribourg depuis 1800 ont été retrouvés. Le but en est de faire une galerie de portraits pour décorer la salle du Conseil. La technique évoquée est une reproduction photographique d'après les originaux précités. Il s'avère également que E. de Weck souhaite que l'Edilité examine une alternative à la photographie, soit le système de reproduction au crayon pratiqué par Henri Robert (peintre, professeur de dessin au Technicum depuis 1905). Le résultat de cette demande n'est pas documenté. Quoi qu'il en soit, les portraits sont réalisés par l'atelier renommé des Lorson, à l'avenue de la Gare 33.
En mars 1912, les photographies sont achevées, et Léon Jungo informe Lorson du choix d'un passe-partout ovale. La réalisation des cadres est confiée au doreur-encadreur Ernest Ihringer-Brulhart, à la rue de Romont 7, tandis que le lettrage est effectué à atelier d'Héliographie, av. de Rome 11, par Louis Stucky. Le choix des cadres ovales à fronton à ruban détermine l'effet rétro de cette galerie et s'harmonise avec les fauteuils Louis XV de la salle du Conseil communal.
Une question intéressante reste ouverte: qui est l'auteur des recherches historiques et iconographiques qui ont été faites en 1911? En examinant la succession des syndics, il s'avère que celle-ci est incomplète, en particulier pour la période troublée de 1802-1803. (Les syndics manquants sont: Gaspard Lottas, Philippe-Nicolas de Gottrau). On peut aussi s'interroger sur la motivation d'Ernest de Weck. C'est probablement dans un esprit de continuité et de représentativité de la Ville de Fribourg qu'il stimule cette galerie d'ancêtres. Il convient aussi de relever l'amalgame entre la modernité que représente la photographie et l'adoption d'un "design rétro" pour le style.

Lorson & Fils

Incendie de la droguerie Lapp [pharmacie, Fribourg, rue Saint-Nicolas]

Résident à la Grand-Rue, François Bonnet a personnellement assisté à l’incendie et, très probablement, a lu l'abondante presse de l'époque. Il restitue une scène frontale, fascinante par son immédiateté et par l'intensité du clair-obscur. (capacité à "tracer en un clin d'oeil" les esquisses; cf. R. P. Berthier, "Nécrologies: M. François Bonnet", in Nouvelles Etrennes fribourgeoises, 1895, p. 141-145.).
Adoptant le principe de la simultanéité des actions, l’artiste met en scène les moments forts. A gauche et au premier plan, «les pompes sont arrivées, les chaînes s’organisent, les échelles se dressent pour attaquer l’incendie qui vient d’atteindre la maison de Monsieur Gœldlin. Les jets d’eau sont dirigés contre la toiture de ce bâtiment, qui est en feu. » (Le Confédéré, 19 novembre 1871, p. 3)
A droite, c’est l’acte spectaculaire du triple sauvetage qui est habilement présenté : deux enfants de la famille Weissenbach sont sauvés in extremis grâce au sang-froid et au courage de leur domestique Anna Albietz et à l’assistance d’un vaillant pompier, porte-sacs à la Halle aux grains, Alphonse Jungo.
Fin appréciateur de l’architecture de Fribourg, Bonnet restitue, dans le chaos des flammes, la configuration des élégantes demeures patriciennes : au centre le bâtiment abritant, au rez-de-chaussée, la droguerie Lapp et, au second étage, la demeure des Weissenbach; à gauche, la maison Gœldlin presque entièrement dévastée par les flammes; à droite l’habitation des Gottrau d’où s’organisent les secours improvisés.

Bonnet, François

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