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Notice d'autorité

Ville de Fribourg - Conseil communal

  • ID VIAF: 159390996
  • Collectivité

Le Conseil communal est l’organe exécutif de la Ville de Fribourg. Il est constitué de 5 membres élus tous les 5 ans au scrutin proportionnel. Sous l’Ancien Régime, le Canton et la Ville de Fribourg forment une seule et même entité. L’exécutif d’alors est « le petit Conseil » ou « Conseil des XXIV » présidé par l’avoyer. Après la proclamation de la République helvétique, un état centralisé, la Ville de Fribourg devient « indépendante » du canton et forme une municipalité. L’exécutif composé de 11 officiers communaux dont le premier syndic (Jean Montenach) fait face à de sérieux problèmes financiers dues à la confiscation par le gouvernement central des biens appartenant avant l’invasion française aux différents cantons. Hostile aux autorités helvétiques en raison de ses tendances fédéralistes, la Municipalité de Montanach est déposée en 1802. S’ensuit une année d’instabilité conclue par l’élection d’une Municipalité de 11 membres menée par Philippe Raemy. A la suite de l’Acte de Médiation, une Commission de liquidation pour rembourser la dette de la République helvétique et doter financièrement les capitales des anciens cantons débouche sur l’adoption de l’Acte de Dotation par lequel la Municipalité reçoit une part des anciens biens détenus par la Ville-Etat de Fribourg sous l’Ancien Régime, insuffisante pour combler les besoins de la cité. La période de la Médiation correspond également à une période de stabilité pour la Ville de Fribourg qui adopte plus règlements administratifs importants sur l’organisation du Conseil communal de la Ville de Fribourg qui prévoient entre autres la création d’une commission des finances et d’une de l’édilité. La Restauration après la chute de Napoléon n’apporte aucun changement majeur dans l’organisation du Conseil Communal hormis l’élection à vie à la place du mandat de 5 ans sous la Médiation. La séparation entre la Ville et le Canton n’est quant à elle pas remise en cause. Les années qui suivent la Restauration sont marquées par une rivalité avec le Canton. Le Conseil communal appuie en 1830 la chute de gouvernement issu de la restauration. Après le changement de régime de 1830, le Conseil communal, dont le syndic est désigné par le gouvernement communal, dont les structures financières sont figées dans l’Acte de Dotation, ne peut suivre les dépenses qui explosent. Dans le même temps, les relations avec le Canton se détendent jusqu’au retour des conservateurs en 1837 au Conseil d’État qui imposent un syndic réactionnaire au Conseil communal libéral. En 1847, ce dernier est déposé temporairement après l’échec de l’insurrection radicale en janvier. Toutefois, la victoire de la Diète fédérale lors de la Guerre du Sonderbund et l’arrivée des radicaux au pouvoir à Fribourg permet au Conseil communal de revenir aux affaires. La Constitution cantonale de 1848 signe un changement de système dans l’organisation du Conseil communal qui ne compte plus que 9 membres, passant d’un système de commissions à un système de directions. Le régime radical rénove en outre la législation concernant les institutions communales. Les élections se tiennent tous les 4 ans et le syndic, dont la voix est décisive en cas d’égalité, est nommé par le Conseil d’État. Le droit d’élection est également modifié et s’ouvre aux citoyens non bourgeois habitant la commune de Fribourg. Cette dernière disposition est cependant enlevée de la Constitution de 1857, adoptée après la chute du régime radical. De 1847 à 1858, les radicaux occupent donc la majorité au sein du Conseil communal avant que les libéraux-conservateurs ne prennent en charge les affaires de la cité jusqu’en 1882, date à laquelle les radicaux, alliés au Bien Public (aile modérée des conservateurs) se partagent la majorité des sièges à l’exécutif. Les deux décennies suivantes voient s’affronter les autorités communales radicales et bienpublicardes et les autorités cantonales conservatrices (menées par Georges Python) sur différents sujets, notamment l’université. A la même période, une nouvelle loi sur les communes apporte plusieurs innovations marquantes. Le mode de scrutin devient celui de la représentation proportionnelle facultative (si un nombre déterminé de citoyens le demande, la proportionnelle s’impose) et la nomination du syndic par ses pairs à la place du gouvernement cantonal, exigence de l’opposition. Aux élections de 1907, alors que les socialistes entrent pour la première fois au Conseil communal, les conservateurs remportent la majorité à l’exécutif communale qu’ils garderont jusqu’en 1966. Lors de la Première guerre mondiale, les élections suspendues jusqu’à la fin des hostilités en Europe en 1918. L’entre-deux-guerres n’apporte aucun changement marquant, la période étant marquée par les discussions sur une possible professionnalisation de l’exécutif qui est finalement introduite en 1966 avec la création de 3 conseillers communaux permanents sur les 9 que comptent le conseil. Les décennies après la perte de la majorité conservatrice en 1966 voient quant à elles des évolutions majeures tant au niveau institutionnel qu’au niveau politique. Institutionnellement, les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité en 1971 tandis que les étrangers établis dans le canton de Fribourg l’obtiennent en 2004 dans le cadre de la nouvelle constitution. Ces deux innovations font plus que doubler le corps électoral de la commune sans pour autant augmenter la participation. A noter que le syndic n’est plus le président du Conseil général et que le rythme des élections devient quinquennal. En plus de cela, parallèlement à l’érosion de l’ancien parti majoritaire, le paysage politique s’ouvre au pluralisme avec une dizaine de partis se présentant à chaque élection. En 2001, le Conseil communal passe à 5 membres permanents, donnant moins de chances aux petites formations politiques d’accéder à l’exécutif. 5 ans plus tard, la gauche rafle la majorité au Conseil communal.

Eigenmann, Chatton et Cie

  • CH
  • Collectivité
  • 1906-1960

"Eigenmann, Chatton et Cie" était un important magasin de comestibles ou maison de denrées coloniales situé à la rue du Tilleul. Fondé par le député Jean Kaeser (1832-1901), le magasin passa à son fils Arnold Kaeser (1853-1927) qui le remit en 1906/1907 à deux de ses employés, Guillaume Eigenmann (+1956) et Fernand Chatton (1878-1933). Suite au décès de de M. Chatton, M. Eigenmann s'associa avec un certain M. Keller.

Kaeser, Arnold

  • CH
  • Personne
  • 1853-1927

Fils aîné de Jean Kaeser (1832-1901), député au Grand-Conseil de 1866 à 1893, membre du Conseil d'administration de la Banque cantonale, originaire de Bösingen et reçu bourgeois de Fribourg le 21.05.1865. Arnold Kaeser entretint et développa la maison de commerce réputée, qui a été mise sur pied par son père. Après une longue série d'années il laissa en 1906 le magasin de commerce entre les mains de Eigenmann, Chatton et CIe, une entreprise prospère avec les saines traditions qui en avaient assuré le succès. Pendant un court espace de temps Arnold Kaeser fit partie de la commission de l'Orphelinat bourgeoisial dont Jean Kaeser était parmi les fondateurs et les premiers et importants bienfaiteurs. Arnold Kaeser était un des plus anciens membres du Cercle de l'Union et fit partie de sa commission pendant quelques années. Quartier-maître du Bataillon 16.

Dubas, Jean

  • CH
  • Personne
  • 1918-2003

Né à Bulle le 8 juillet 1918, Jean Dubas passe son enfance en Gruyère. Après un parcours classique au Collège St-Michel de Fribourg, il opte pour des études de médecine et obtient le titre F.M.H en chirurgie et urologie. Après avoir travaillé à l’Hôpital de Genève et de Riaz, il s’établit à Fribourg en 1968.
En parallèle à sa carrière de médecin, il œuvre activement pour la préservation des biens culturels fribourgeois, au travers notamment d’associations patrimoniales telles que l’Institut fribourgeois d’héraldique et de généalogie, dont il est un des membres fondateurs. Engagé pour la restauration de la Chapelle de Bourguillon et de sa cure, il participe également à la réhabilitation de la Maison bourgeoisiale de l’Aigle-Noir. Pour les services rendus, il reçoit la Bourgeoisie d’honneur de la Ville de Fribourg en 1981.
Historien passionné, auteur et conférencier enthousiaste, Jean Dubas est également un collectionneur assidu. En résulte une bibliothèque de plus de 10'000 titres, composée en grande partie de friburgensia et d’une série d’incunables, dont le catalogue est accessible via SLSP. A cela s’ajoute quelques 1500 œuvres, relevant principalement de l’iconographie fribourgeoise : sculptures, dessins, peintures et gravures, objets d’orfèvrerie, faïences et même mobilier, actuellement en cours d’inventaire.
Jean Dubas, qui décède le 30 mars 2003, lègue cette inestimable collection à la Ville de Fribourg, pour que le trésor constitué au fil des ans puisse être partagé par toutes et tous.

Ryff, Gottlieb

  • CH
  • Personne
  • 1853-1911

Gottlieb Ryff fit de nombreux voyages:1878 en Egypte, 1894 Algérie et en Corse. Il s'est marié en 1887 avec Elisabeth Rindlisbacher de Lengnau BE. En 1889 naissance de Marie Ryff, la seule descendante de cette famille. Gottfried Ryff était tenancier du restaurant des Trois Tours à Bourguillon ensuite il vivait avec sa famille au restaurant "Helvetia" à Fribourg. (ca 1891-1897). Il a été impliqué d'une manière ou d'une autre dans la construction du Kurhaus Hotel-Pension Schönberg. Il est fort probable qu'il était propriétaire du Kurhaus Hotel-Pension Schönberg en 1896. En même temps il existait la collectivité G.Ryff&Cie. Il est possible que Gottlieb Ryff et Gottfried Zutter étaient les propriétaires de cet entreprise. A la fin de 1896 l'entreprise fut faillite. En 1897 la famille déménageait dans le canton de Saint-Gall ou Gottfried Ryff dirigeait différentes hôtels. Gottfried Ryff est décédé en 1911.

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